lundi 26 mai 2008

Les machines distributrices.

Bon, petite mise en contexte.

Je viens de finir mon chiffre de nuit à ma nouvelle job (que je m'efforce de ne pas nommer pour des raisons de confidentialité, en passant). Je veux appeler ma chérie comme à l'habitude pour lui souhaiter bonne journée, et je constate que mon téléphone cellulaire manque de charge: c'est un vieux LG (j'sais, manque de jugement...).

Enfin, j'me rend au gym et j'me dis qu'après mon entraînement, j'appellerai à partir d'une cabine téléphonique. Donc, je m'entraîne comme une brute dégoulinante de sueur (c'est beau à voir, vraiment), j'me rend aux vestiaires et j'arrive proche des téléphones. J'me dit:

"Ouin... j'ai seulement 2$ et le foutu téléphone rend pas la monnaie. Enfin, le peu qui va me revenir maintenant qu'un appel c'est 50 sous. Batard, 50 sous, dans le temps d'ma mère on allait voir 3 vues pour 25 sous!! Bon, ok, dans le temps de ma mère, on se rendait à l'école dans 10 pied de neige, en marchant 6 km en raquette avec pour seul compagnon une orange et il y avait des dinosaures cracheurs de flammes tout au long du chemin. Oh, c'est méchant, j'devrais pas dire ça".

Alors, mon attention tombe sur les machines distributrices. Pourquoi ne pas rentabiliser le tout? Mon bedon est d'accord. Alors je met le 2$ dans la machine, elle fait un drôle de bruit et elle me recrache 70 sous avant que j'aille eu le temps d'appuyer sur une seule touche. J'viens de me faire voler par une saleté de machine!

SALETÉ DE MACHINE, TU PUES PIS J'T'AIME PAS!! J'VAIS TE FAIRE CRACHER TES SOUS AVEC UNE "LONGUE ÉPÉE DE LA MORT +9", TU VAS MÊME PAS COMPRENDRE CE QUI T'ARRIVES &%$?%!!

On aurait vraiment dû écouter George Orwell pendant qu'on le pouvait encore...

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